LA RELIGION

  • Ensemble de croyances et de dogmes définissant le rapport de l’homme avec le sacré. Système de croyances articulé sur la base de textes sacrés ayant valeur de révélation.
  • Ensemble de pratiques et de rites propres à chacune de ces croyances (religion catholique, se convertir à une religion, etc.). Série de pratiques rituelles ou cultuelles, notamment liées à la sépulture des morts. Présuppose la séparation d’un domaine sacré dont l’accès est codé, et d’un domaine profane.
  • Adhésion à une doctrine religieuse ; foi (homme sans religion).
  • Sagesse qui induit un comportement moral, une conduite, un mode de vie.

Étymologie : du latin religio, scrupule ; sentiment, croyance ; culte religieux ; sainteté, consécration ; Étymologie incertaine, soit de relegere, « relire », « revoir avec soin », ou plus probablement, « recueillir », « rassembler » ; Soit de religare, « lier », « rattacher », de même racine que obligare, signifiant ou bien les liens ou les obligations de la pratique religieuse, ou bien le lien d’union vertical entre les hommes et les dieux ou encore le lien horizontal entre les hommes (d’où l’idée d’église, ecclesia, « assemblée »).

Religion intérieure (sens psychologique) : rapport direct et individuel de l’âme humaine à Dieu ou au divin, qui implique pour le croyant la foi dans l’existence d’un être surnaturel, être ou principe, d’un au-delà, d’une transcendance, Dieu ou le divin, d’un infini qui déborde la finitude humaine ; cette foi se traduit par un hommage intérieur d’adoration et d’amour, de soumission et d’humilité à l’égard de Dieu ou du divin.

Religion extérieure (sens sociologique) : institution sociale ayant pour objet de rendre à Dieu un hommage réglé par une liturgie, des cérémonies et des rites définis, comportant une hiérarchie qui assure la constance d’un ensemble de dogmes reconnus par les « fidèles » d’une confession donnée et, en conséquence, de fixer les principes et les normes de la conduite.

Religion naturelle (XVIIIème) : déisme, connaissance de Dieu et de ses attributs, de l’obligation de l’action morale, par la seule lumière de la raison et de la conscience, sans aucun recours à une révélation.

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