L’INCONSCIENT

L’inconscient peut être compris de deux manières :

  • De manière négative, l’inconscient est le « non-conscient », c’est-à-dire tout ce qui se passe dans un individu sans qu’il s’en rende compte lui-même : l’activité de nos organes corporels comme la respiration, la digestion, nos réflexes, nos automatismes, la mise en veille de notre pensée active, dans notre sommeil, dans le coma, dans la rêverie, dans le malaise ou « perte de connaissance », relèvent de l’inconscient.
  • De manière positive, l’inconscient est une entité psychique à part entière, active, aussi voire plus importante que la conscience. On le considère alors comme une partie incontournable de la pensée ou de l’esprit, de l’activité psychique, dont la particularité est d’agir dans l’ombre, sourdement, néanmoins fondamentalement et d’une façon tout aussi voire plus déterminante que la conscience. Comme la conscience, l’inconscient « travaille » à construire l’identité personnelle, mais essentiellement à partir de normes extérieures intériorisées, par exemple par la censure, et à partir des pulsions, passions et désirs les plus enfouis. Depuis le début du XXème siècle, la psychanalyse ou l’art (en particulier le Surréalisme) cherchent à exploiter et explorer l’inconscient, en étudiant ses manifestations à travers des expériences censées en libérer l’expression : parole et écriture automatiques, récit de rêve, rêverie, imagination spontanée, hypnose, lapsus, actes manqués, gestes spontanés, associations d’idées, etc.

Voir repères : en acte / en puissance ; intuitif / discursif ; médiat / immédiat.

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