Serge Gainsbourg n’a pas toujours été le vieux personnage dégoûtant qui provoquait les téléspectateurs – pas toujours à bon escient – dans les émissions télévisées où il était invité les dernières années de sa vie. Il est d’abord un jeune chanteur de jazz admirateur d’oeuvres littéraires (Baudelaire, Poe, Verlaine, Rimbaud…) et musicales (Chopin, Beethoven, Dvorak…), toutes plus ou moins romantiques, sources d’inspiration dans sa créativité renouvelée.
L’écoute des premiers albums de Gainsbourg suffirait sans doute à vous en convaincre, mais cet article (ici: http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20140728.OBS4884/comment-serge-gainsbourg-a-remixe-rimbaud-baudelaire-poe.html) achève son portrait de chanteur inspiré, voire, de « poète » moderne du XXème siècle. Il manque à cet article, selon moi, la reprise mot pour mot du poème de Baudelaire, « Le serpent qui danse » (in Les FLeurs du mal), dans la chanson qu’il a intitulée tout simplement « Baudelaire », et qu’on peut écouter là: https://www.youtube.com/watch?v=Wdp1kI5sA6Y
Bonne écoute !